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ALERTE Météo

    230.000 foyers sans électricité à cause des vents violents, 11 départements en vigilance orange neige

    L’alerte rouge est levée, mais les dégâts et les perturbations sont notables. Après la forte tempête hivernale qui a soufflé sur la moitié nord du pays, dans la soirée de jeudi 12 janvier, Météo France a levé la vigilance rouge pour vent violent qui concernait cinq départements (Seine-Maritime, Ardennes, Somme, Aisne, Oise). Néanmoins, selon la nouvelle carte de l’institut météorologique publiée vendredi 13 janvier à 6 heures, onze départements du nord-ouest du pays demeurent en alerte orange pour des chutes de neige et des risques de verglas. Il s’agit de l’Aisne, le Calvados, l’Eure, la Manche, la Mayenne, le Nord, l’Orne, le Pas-de-Calais, la Sarthe, la Seine-Maritime et la Somme.
    Cet épisode neigeux notable est prévu pour durer jusqu’à vendredi 10 heures. « Les chutes de neige vont se poursuivre sur les départements en vigilance orange Neige, sans doute moins sur ceux au nord. On attend le plus souvent 2 à 5 cm, voire localement un peu plus près des frontières », précise Météo France.

    La Normandie et la Picardie plongés dans le noir

    La tempête de jeudi soir, qui s’est évacuée vers l’Allemagne après avoir soufflé des rafales entre 110 et 130 km/h, a provoqué une importante panne d’électricité dans la moitié nord de l’Hexagone. À 8h30, vendredi matin, quelque 200.000 foyers étaient privés d’électricité, en particulier en Normandie et en Picardie. Un nombre qui est monté jusqu’à 330.000 dans la nuit, au plus fort de la tempête.
    Selon un dernier bilan du gestionnaire du réseau de distribution d’électricité Enedis, les coupures d’électricité touchaient essentiellement 70.000 foyers en Picardie, 65.000 en Normandie, 17.000 dans le Nord-Pas-de-Calais, 13.000 dans la région Centre, 12.000 en Champagne-Ardennes et 9.700 en Lorraine.
    Quelque 1.200 techniciens et entreprises partenaires étaient hier sur le terrain pour travailler au rétablissement de la situation, mais « la progression des interventions était rendue difficile par les conditions météorologiques encore instables », a indiqué Enedis.

    Gisèle Lemarchand